Toucher le chômage en démissionnant avec un projet de reconversion (reprise ou création d’entreprise) : l’exemple de Michel.
Fin septembre 2021, Michel m’appelle. Il est au bout de sa vie professionnelle. 23 ans qu’il oeuvre pour son employeur. Il a tout pour être heureux pourtant : pas de reconnaissance, crise de réunionite aigüe, managers toxiques autour de lui, plus de sens dans sa vie professionnelle…
Son envie de reconversion ne date pas d’hier, dès 2009, en accompagnant sa femme à sa future école d’acupuncture, il a commencé à y réfléchir.
En revanche, selon lui, ils ne pouvaient pas être deux à se reconvertir en même temps (raisons financières au niveau familial). Il a donc retardé sa reconversion.
Toutefois, il est allé chercher des activités d’accompagnement dans sa vie extra-professionnelle (entraîneur fédéral d’athlétisme, spécialité course à pieds : sa passion). En 2020, enfin, il décide de se former à la naturopathie, en marge de son activité professionnelle dans l’industrie. Il en sort diplômé en 2021.
À ce jour l’activité indépendante de sa femme est bien lancée. Ils aspirent à vivre dans une région plus proche de la nature avec des prix immobiliers raisonnables.
L’heure est venue de négocier une rupture conventionnelle pour percevoir le chômage, tout en lançant son activité libérale de naturopathe.
Et là, son employeur est catégorique : ce n’est pas possible. Michel le comprend facilement car un cadre dirigeant est parti récemment en négociant et obtenant plusieurs dizaines de milliers d’€uros… En vrai, il est dégoûté et pense à l’abandon de poste…
Michel se renseigne et découvre que pour percevoir des indemnités chômage malgré une démission, il faut demander un conseil en évolution professionnelle puis passer devant une commission paritaire interprofessionnelle régionale. Un dossier est à constituer et cette commission jugera du caractère réel et sérieux de son projet.
Michel c’est un compétiteur, il ne se met pas sur la ligne de départ pour faire moins bien que la course précédente. Pour bétonner et sécuriser cette étape du dossier, il me sollicite fin septembre 2021.
Fin octobre, après 4 rendez-vous d’une efficience redoutable étalés sur 1 mois, le dossier est constitué ainsi que le prévisionnel. Michel a les idées claires, il nourrit ce projet depuis 2009…
Ce 24 novembre 2021, la commission s’est réunie et vient de donner un avis favorable à Michel. Cela signifie qu’il peut démissionner et percevoir le chômage.
Michel est heureux ! Il va pouvoir démissionner et mettre en vente sa maison.
Vous vous retrouvez dans la situation de Michel, vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire la suite…
Démission avec un projet de reconversion : quelles sont les conditions à respecter pour toucher le chômage ?
Pour être indemnisés, les démissionnaires doivent respecter des conditions strictes. Ainsi, ils doivent quitter un CDI, qu’il soit à temps partiel ou à temps complet.
Dans les faits, ils doivent avoir travaillé de manière continue pendant 5 ans avant la démission, pour le même employeur ou dans des entreprises différentes. En tout, ils doivent justifier de 1 300 jours de travail au cours des 60 derniers mois, car les congés sabbatiques et les congés sans solde ne sont pas pris en compte.
Et surtout, ils doivent avoir un projet réel et sérieux de reconversion professionnelle. Cela peut être un projet de création ou de reprise d’entreprise ou nécessiter le suivi d’une formation. Et pour valider leur projet, les démissionnaires doivent d’abord demander un conseil en évolution professionnelle puis passer devant une commission paritaire interprofessionnelle régionale. Celle-ci dispose de deux mois pour rendre son avis.
Ce n’est qu’après la validation du projet par la commission, que l’inscription à Pôle emploi peut se faire. Les démissionnaires ont un délai maximum de 6 mois pour réaliser cette dernière étape.
Xavier BARREAU…votre accompagnateur vers le succès
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